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16/04/2014

Comme un goût de paradis!

Sophie Gomes de Miranda est l'une des organisatrices de l'événement Une Journée Sur Mesure qui se déroulera le 27 avril prochain sur la jetée du Canon.
 
Près d'une 20aine de prestataires présenteront leurs activités pour que votre mariage ou la réception de vos rêves ne tourne pas au cauchemar ;-) mais surtout que vous restiez zen en déléguant l'organisation.
 
Le prochain portrait, celui de Mélanie Grégoire, détaillera cet événement dont c'est la 4ème édition.
 
 Sophie Eden Fleurs par Isabelle Dohin Photographie.jpeg
Portrait de Sophie Gomes de Miranda
 
Je suis née au Cap Ferret mais après 5 ans nous sommes partis à Toulouse puis au Pays Basque.
 
Un changement de situation familiale a poussé ma mère à revenir sur le Bassin, à Andernos.
 
Je suis nièce, petit-fille et arrière petite-fille de fleuriste et ai passé mon enfance dans l'arrière boutique. Je ramassais les fleurs tombées des bouquets et m'amusais à en composer moi-même.
 
J'ai toujours voulu être fleuriste sauf peut-être pendant mon adolescence où j'ai pensé opter pour la photo, mais cela n'a pas duré longtemps.
 
J'étais la seule en lice pour reprendre l'affaire familiale alors j'ai fait un CAP puis un BP. Le BP fut une révélation sur la dimension créative du métier. J'avais trouvé ma voie!
 
Je me suis lancée à 20 ans dans l'entrepreunariat. 
 
En 97 j'ai ouvert Piquey, puis repris le banc de Piraillan en 98 et enfin ouvert Claouey en 99.
 
 
Pourquoi ouvrir à Claouey?
 
Claouey était en plein développement, je recherchais un espace plus grand et une occasion s'est présentée. 
 
Au bout de  10 ans, quand j'ai eu les enfants, mon mari était très souvent absent et j'ai eu envie de me recentrer sur mon coeur de métier dans la boutique de Claouey et j'ai donc vendu Piquey et Piraillan.
 
Comment jongles-tu entre les enfants, la boutique, les achats et le métier de ton mari, assez absent?
 
Le métier a énormément changé.
Depuis 6 ans je passe directement mes commandes en Hollande par internet et ne vais plus que 2 à 3 fois par mois au marché.
 
Maintenant on trouve toutes les variétés de fleurs en toute saison alors que nous étions limitées auparavant.
 
Et pour les enfants système D comme beaucoup d'entre nous...
 
 
Où puises-tu ton inspiration?
 
Il faut savoir que les fleuristes sont les seconds "trend setters" en terme de tendances, matières et couleurs après la haute couture.
Je lis beaucoup, fais des recherches sur internet et continue mes formations (en moyenne 2 à 3 par an).
 
 
Alors, quelle est la nouvelle tendance?
 
Depuis deux ans on constate un retour au naturel et à la simplicité.
 
 
Tu viens de gagner un Grand Prix, le Piverdie Fashion Flower, l'événement de référence en création florale, comment cela s'est-il passé?
 
Je n'envisageais en aucun cas de participer à ce concours mais un jour mon mentor, Jean-Luc FINCK, grand maître en art floral, m'a mise quaisiment devant le fait accompli.
Sophie, il est 11h et les candidatures se terminent à 14h, il faut que tu t'inscrives.
 
Je ne crois pas au hasard et cette offre tombait à un moment où j'avais besoin de remettre en question ma créativité et ma technique. Je n'ai pas eu le temps de réfléchir, un coup de fil à mon mari et j'ai plongé dans l'aventure.
 
Le concours s'est déroulé sur une journée, sans compter les préparatifs, au magnifique Château de Brissac à Angers.
 
J'y suis allée seule avec mon stress et ma passion...
 
Le jury comprenait notamment Eric CHAUVIN, fleuriste officiel de la maison Dior. Quelle pression!
 
La remise des prix s'est déroulée devant un parterre de journalistes internationaux notamment des coréens et japonais qui sont fans de l'art floral français.
 

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Qu'as-tu ressenti lorsque l'on a appelé ton nom pour le 1er Prix?
 
Sur le coup, une immense émotion et maintenant, je pense profondément que cette récompense arrive à point nommé.
 
Je suis à un moment charnière de ma carrière et je pense que j'avais besoin de ça pour passer un cap!
 
 
Que préfères-tu dans ton métier?
 
La création bien sûr, dénicher les tendances et les incorporer dans mes créations mais aussi le contact avec les clients. J'ai vraiment une clientèle extra.
 
 
Ce que tu aimes le moins?
 
Tout ce qui n'est pas en lien direct avec ce qui est énoncé ci-dessus ;-) 
 
 
Et pour finir, les Filles du Bassin, qu'est-ce que cela t'inspire?
 
J'adhère totalement au concept, j'adore les contacts, les échanges, discuter.
Je suis une passionnée dans l'âme mais pas seulement dans le domaine des fleurs.
 
Je suis une manuelle et je dirai que j'adore toutes sortes de loisirs créatifs.
 
J'ai très envie de partager et faire partager ma passion à d'autre femmes.
 
J'ai plein d'idées d'ateliers!
 
Merci Sophie
 
Marie

06:45 Publié dans Un jour une fille | Commentaires (0)

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