Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/12/2014

Un Jour Une Fille : Marie Liquard

marie+couv2.jpeg

Bonjour Marie, d’où viens-tu ?

Ma famille est originaire du sud-ouest, mais j’ai habité à l’étranger et j’ai passé mon bac, au LFB (Lycée Français de Bruxelles). Cela m’a donné une ouverture sur le monde qui, je pense, est profondément enrichissante.

Comment es-tu arrivée sur le Bassin ?

En suivant mon mari, qui adore le Bassin et qui voulait travailler dans le domaine maritime.

 

Quelle est ta passion première ?

Le Sahara et le tourisme d’aventure : j’ai découvert les deux en même temps. Le coup de foudre pour le désert a été immédiat et j’ai ensuite travaillé pendant 15 ans comme chef de produit spécialiste de l’Afrique du Nord dans le tourisme d'aventure. 

Une « Fille » c’est quoi pour toi ?

Pour moi, une fille, c’est une héroïne. J’aime bien le féminisme avant-gardiste et original de Miyazaki où les femmes sont les héroïnes qui réussissent leurs missions… avec le soutien des hommes. 

Tu viens de publier un conte pour enfants sur le désert, où as-tu puisé ton inspiration ?

Dans mes voyages bien-sûr et dans les rencontres que j’ai pu faire dans un monde très différent du nôtre et parfois surprenant. Dans l’imaginaire que suscite aussi le désert, source intarissable…

Peux-tu nous dévoiler quelques lignes ?

J’aime bien la rencontre de Layân (le héro) et du loup :

"Le loup s’était couché les deux pattes le long de son museau et le regardait. Layân prit un morceau de galette et le lui lança. Le loup s’approcha en rampant, le cou redressé, le renifla et l’avala d’une bouchée. Puis il resta là.

Layân lança un autre morceau, plus près. Et le manège repris.

Quand le loup fut tout près, Layân prit un morceau de pain et le lui tendit. Le loup parut hésiter, puis s’avança en se frottant le ventre sur le sable. Il avala le morceau et retourna vite s’allonger un peu plus loin. Layân se leva et alla chercher ses dromadaires. Il les rassembla et reprit la route du retour. Autour de lui, tout était calme. Le trajet était long, mais il avait un nouveau compagnon : le loup le suivait pas à pas, en le regardant."

 

A qui s’adresse ce conte ?

 

Aux enfants de 8 à 12 ans, qui peuvent apprécier l’univers de la magie, de la nature et de l’amitié.

 

Qu’est ce qu’un djinn ?

 

C’est un esprit de l’air dans les croyances arabes. Il vit dans le même espace que les hommes mais on ne peut pas le voir et il peut prendre différentes formes : humaines ou animales.

Ils ont certains pouvoirs comme celui d’influencer les pensées des humains.

Comme on trouve les djinns dans les endroits déserts, les peuples sahariens croient beaucoup en leur présence dans le désert. Ils peuvent être bons ou mauvais, mais généralement on les craint un peu puisqu’ils ont des pouvoirs surnaturels.

 

Le Bassin est-il un lieu propice à l’écriture ?

Pour moi oui, car c’est un lieu paisible qui permet de se concentrer.

Un bon génie sort d’une lampe, il te propose de faire 3 vœux, lesquels ?

Un voyage à Ellesmere (Arctique) : cette terre extrême me fait rêver !

Rencontrer Spielberg (mon cinéaste préféré !) et participer à l’écriture du scénario d’Indiana Jones, le 5 ou le 6 peu importe !

 

As-tu d’autres projets d’écriture ?

 

Oui, une série de contes sur les grands espaces (océan, grand nord, etc.)

et un récit de voyage.

 

Quel est ton plus beau souvenir de Noël ?

J’adore la magie de Noël et mon plus beau souvenir est le premier Noël avec mon fils !

Et du désert ?

J’ai plein de souvenirs magnifiques du désert, mais il y en a un qui correspond bien aux filles du Bassin.  

Dans l’avion, entre Tamanrasset et Ghardaia (Algérie), j’étais assise à côté d’une algérienne qui était voilée et ne parlait pas français. Au décollage, elle m’a regardée d’un air affolé, elle avait très peur de l’avion. Je lui ai pris la main et elle ne l’a pas lâchée pendant les deux heures qu’a duré le vol.

Après l’atterrissage, elle m’a donnée 7 bracelets sans dire un mot et elle est partie. C’est un très beau souvenir !

 

Merci Marie et peut-être que ton prochain livre s’intitulera les 7 bracelets  :-)

 

Layan-p1.jpeg

 

Marie.liquard@orange.fr

 

15/09/2014

Un Jour une Fille : Alexandra Zwang

_DSC0533.JPG

Bonjour Alexandra,

 

Quelle est ton "histoire" avec le Bassin?

 

Je suis née à Arcachon et ai passé ma petite enfance ici. Avec un père militaire, nous avons beaucoup voyagé (Tahiti, Nouvelle-Calédonie, Togo), mais mon point d’ancrage sentimental a toujours été le Bassin.

 

Quel est ton parcours ?

 

Je viens d’obtenir mon Doctorat en Droit privé, ma thèse portant sur « Droit d’auteur et Internet : Interactions croisées du droit d’auteur et du droit des NTIC ».  Je commence l’école d’avocats au mois de janvier prochain.

J’ai deux enfants de 19 mois et 4 mois et suis donc assez occupée.

 

Tu es donc une jeune femme « multitâches »  comment as-tu eu envie « en plus » de créer l’association Æclosia?

 

Mon compagnon avait un projet de création d’entreprise dans la région et nous nous sommes confrontés à un nombre certain de questions sans trouver facilement de réponse.

 

Nous avons donc eu l’idée de créer l’association Æclosia.

 

Que proposez-vous ?

 

Nous proposons trois axes d’accompagnement : la création d’entreprise, le business development et le coaching emploi sur l’ensemble du territoire Bassin d’Arcachon & Val de l’Eyre.

 

Notre mission est de créer un lien, un réseau vers qui se tourner, orienter vers les bons interlocuteurs et accompagner concrètement les projets de nos adhérents.

 

Nous ne nous substituons pas aux organismes existants mais je pense que nous apportons un « plus » notamment en terme de conseil de proximité.

 

Après un entretien individuel avec un des responsables d’Æclosia, l’adhérent bénéficie d’une heure par mois de conseil gratuit auprès des intervenants de l’association, suivant un parcours personnalisé défini au préalable.

 

Cette heure permettra déjà de cerner les besoins de l’adhérent sur un thème précis. Ensuite, il pourra trouver auprès des intervenants sélectionnés par l’association, soutien et accompagnement notamment en matière de stratégie commerciale, information juridique, identité visuelle, contenu rédactionnel ou encore protection sociale, ressources humaines, Internet etc.

 

Comment s’est passée votre première réunion d’information ?

 

Nous sommes très contents de cette première réunion. Nous étions une vingtaine, d’horizons différents.

 

Par exemple ?

 

Il y avait des personnes en reconversion professionnelle, une bio-énergéticienne, une créatrice de parfums, une agence événementielle, une spécialiste de l’emballage ou encore une femme qui développe une activité pour aider les entreprises à lutter contre l’illettrisme.

 

Quelle est votre valeur ajoutée ?

 

Nous partons du principe, et nos rencontres avec adhérents et intervenants le confirment, qu’un entrepreneur ou un chercheur d’emploi actif a une âme de battant et non celle d’un « assisté ». La dynamique positive est bien là, à nous de cerner les besoins et d’accompagner les porteurs de projets personnels et professionnels dans leur création, développement et réussite !

 

Quelle est votre actualité ?

 

Le 6 octobre, nous organisons le premier Rendez-vous des Entrepreneurs où une dizaine de participants partageront l’expérience d’un chef d’entreprise local et échangeront sur les thèmes qui leur tiennent à cœur.

 

Quel est le retour des adhérents sur ce premier RDV ?

 

Excellent, il est déjà complet !

 

Une autre actualité?

 

Oui, le 14 octobre nous organisons un Atelier sur le thème : « Booster sa recherche d’emplois », nous échangerons sur les thèmes suivants :

- Valoriser son CV

- Optimiser ses profils professionnels en ligne

- Bien cibler ses recherches d'emploi

 

Quel est ton objectif dans les années à venir ?

 

A titre personnel, ouvrir mon cabinet d’avocat en 2017, si tout va bien. En ce qui concerne l’Association, développer le nombre d’adhérents pour arriver à une cinquantaine en 2015 mais pas plus. Ce serait, je pense, au détriment de la qualité de l’accompagnement de proximité que nous souhaitons développer.

 

Comment arrives-tu à gérer tes deux petits, tes études et ton Association ?

 

J’ai beaucoup d’énergie et je suis une passionnée de la vie en général alors je donne le maximum de mes capacités dans ce qui me tient à cœur. Je suis partenaire dans la vie et dans l’association avec mon compagnon et nous vivons cette aventure à deux, ce qui est aussi très enrichissant !

 

Un message pour Les Filles ?

 

Vous êtes nombreuses sur le Bassin, pleines d’énergie et de volonté. J’ai envie de vous dire « GO » ! Allez au bout de vos projets qu’ils soient personnels ou professionnels. Le moteur de votre réussite, c’est vous-même ! Et si vous avez besoin d’un « coup de pouce » pour vous accompagner, nous sommes là ;-)

 

Merci Alexandra

site internet ici  

Facebook   

 

 

header.png

 

05/09/2014

Un Jour Une Fille : Lucile

 

IMG_7903.jpg

 

Depuis quand vis-tu sur le Bassin et comment es-tu arrivée ici?

 

Je vis à Piraillan depuis 2003, je suis venue m'y installer pour suivre mon mari qui est ostréiculteur.

Avant de me décider j'avais très peur de ne pas arriver à m'y intégrer.

J'avais toujours évolué dans de grandes villes de différents pays, entourée de gens de cultures, milieux et origines très variés.

 

J'ai été très agréablement surprise de découvrir que sur la Presqu'île il y avait des tas de gens "comme moi", venus d'ici même ou d'ailleurs, avides d'échanger, de partager et très ouverts aux autres.

 

Qu'est ce que Cap Langues?

 

CAP Langes est une Association loi 1901 dont le but est de promouvoir les langues étrangères auprès de ses adhérents par le biais de formations, de réunions et d’événements. Elle s’adresse aux adultes et aux enfants.

 

Elle se veut être un vecteur de communication inter culturel et linguistique afin de faciliter les rencontres entres personnes parlant ou souhaitant parler la même langue (Anglais, Espagnol, Italien, Portugais pour aujourd’hui).

 

Comment est venue cette idée ?

 

J'ai eu la chance de naître dans une famille franco-espagnole, d'avoir grandi en Espagne, avoir été scolarisée dans un système 100% allemand et avoir pas mal voyagé.

 

Grâce à ça, je parle 4 langues dont je me sers au quotidien dans mon travail de responsable export et cela me permet de me sentir à l'aise lors de mes voyages pour rentrer en contact et échanger avec les personnes du pays visité.

J'ai simplement eu envie de partager un peu cette chance en créant une association qui rassemble les personnes intéressées par les autres cultures et les langues étrangères.

 

Quel est donc ton avis sur le rôle des langues étrangères dans notre société?

 

Je pense que de nos jours et compte tenu de l’ouverture ultra rapide sur le monde, nous ne pouvons plus nous permettre de ne parler que notre langue maternelle.

Que ce soit pour communiquer, voyager, aller vers les autres, il est indispensable à mes yeux de parler au moins une langue étrangère.

Mais il faut aussi considérer notre capacité à accueillir les autres dans leur langue, à les aider à s’adapter et s’intéresser à eux.

Le monde est si riche dans sa diversité de modes de vie, qu’une ouverture sur l’autre, sur sa langue et du coup sa culture, doit faire partie, je pense, de notre ligne de vie.

 

Peux-tu nous dire ce qui a déjà été mis en place ?

 

Nous avons démarré en Février de cette année avec une prof d'espagnol « espagnole » et deux profs d'anglais (une écossaise et une franco-américaine) pour des cours de langues pour adultes et pour enfants.

 

En complément, nous avons proposé des ateliers de cuisine japonaise animés par une maman Japonaise de Claouey.

Un grand succès que l'on renouvelle cette année.

 

Pour ma part je n'ai malheureusement pas le temps de donner de cours car je travaille à plein temps et je me limite à la promo et la gestion de l'association.

Cela prend pas mal de temps mais j'avoue que c'est une des autres raisons pour lesquelles j’ai eu envie de créer cette association, gérer mon propre projet dans un domaine que je connais et surtout qui me tient à cœur.

 

Au-delà de la reprise des cours, quelle est l’actualité de CAP LANGUES pour cette rentrée ?

 

La rentrée s'annonce bien. Nous allons intervenir dans les écoles primaires de la Presqu'île les vendredis après midi dans le cadre des activités TAP offertes par la Mairie : anglais pour les maternelles et espagnol pour les CE2, CM1 et CM2.

Nous reprenons les cours d'espagnol et anglais pour les adultes dans une nouvelle salle au Canon prêtée par la Mairie et nous proposons également des cours d'italien et de portugais.

Les ateliers de cuisine du monde sont enrichis avec de la cuisine italienne et nous proposons aussi un atelier de peinture en anglais.

Il y a aussi le projet des stages de langues pendant les vacances.

Et bien sûr, des réunions associatives plus ou moins spontanées qui nous permettront de nous retrouver pour, par exemple, raconter nos vacances en portugais, faire des jeux de société en espagnol, boire un thé en anglais :-)

 

Où peut-on trouver les infos ?

 

Sur nos Flyers mais surtout, venez nous rencontrer samedi à l’occasion de notre Journée Portes Ouvertes au Canon dans la salle de l’ancienne école ! Vous pouvez aussi me joindre au 06 47 26 01 21 et par email à l'adresse suivante caplangues.legecapferret@gmail.com et ici

 

Un petit message pour les Filles du Bassin ?

 

Oui, bien sur, je suis Fille et maman aussi je peux dire que les cours et les rencontres inter culturelles ouvrent l’esprit et attisent la curiosité des enfants mais aussi des adultes.

C’est aussi un excellent moyen de rencontrer des personnes que vous n’auriez peut-être jamais eu l’occasion de rencontrer et, dans un cadre convivial, parler, échanger. On en a toutes besoin, et peut-être pas uniquement en français ;-)

 

Marie : Partante pour organiser des discussions à thème pour les Filles ?

 

OF COURSE !

 

Merci Lucile

 

 

29/07/2014

Une Jour une Fille : Mlle C, bipolaire!

Bonjour à toutes, le but de cette interview n’est pas de parler du trouble bipolaire en lui-même, vous trouverez de très bonnes définitions simples sur le net.

L’objectif de cet entretien est de faire parler Mlle C afin qu’elle exprime ce qu’elle ressent.

Simplement !

Merci de « Partager »

 

Bonjour Mlle C

 

Bonjour Marie

 

Pourquoi as-tu eu envie de cette interview ?

 

Parce que il y a encore trop de méconnaissance et d’incompréhension au sujet des bipolaires et que j’ai envie de m’ouvrir sur mes souffrances, mes doutes et mes espoirs.

 

Comment ressens-tu cette incompréhension ?

 

Assez mal. Du côté des « malades » on nous range dans des catégories psychiatriques qui ne sont pas toujours faciles à assumer surtout lorsque l’on entend que l’on ne guérira jamais.

 

Du côté des « Proches » il y a des tas d’ouvrages et d’articles qui traitent de la douleur et de la difficulté qu’ils ont à vivre avec nous…..

 

Et enfin auprès des personnes comme vous, une envie d’exprimer ce que l’on peut ressentir et peut-être expliquer que notre vie serait plus douce avec un peu plus d’écoute et de compassion.

 

Pourquoi ?

 

C’est très culpabilisant d’être bipolaire, on pense très souvent que l’on est un poids, un boulet, une souffrance pour sa famille, ses proches et ses amis.

 

C’est peut-être une des raisons pour lesquelles un grand nombre d’entre nous reste seules.

 

Il y a beaucoup de niveaux différents dans la bipolarité et nous ne vivons pas tous de la même manière. Certains d’entre nous passent par des phases maniaques et de dépressions qui les obligent à être hospitalisés et/ou à prendre des traitements lourds à forts effets secondaires (très durs à assumer notamment la forte prise de poids).

 

Mais d’autres non. Ils vivent avec leur douleur, leur solitude, leur inquiétude, leurs phases où ils se réveillent et la journée va être belle et d’autres jours où ils ne peuvent pas se lever car ils se demandent comment ils vont pouvoir vivre jusqu’au soir !

 

Pourtant la bipolarité est à la mode ?

 

Oui, on a ouvert un grand sac et jeté dedans tout ce que l’on ne savait pas trop diagnostiquer en mettant l’étiquette bipolaire.

 

Avec tes mots et ton ressenti comment expliquerais-tu cette maladie ?

 

J’essaie de plus en plus de ne pas parler de maladie mais de trouble, c’est tellement difficile de se dire que l’on ne guérira pas, même si les traitements peuvent nous faire aller mieux.

 

Un jour, j’ai exposé cette théorie à mon médecin qui m’a regardée avec un petit sourire et m’a écoutée jusqu’au bout.

 

Pour moi, chaque être humain possède dans son cerveau un régulateur émotionnel comme une petite molette qui se déclenche automatiquement pour réguler les émotions entrantes. Ainsi, elles sont « lissées » qu’elles soient hautes ou basses.

 

Chez nous, ce régulateur n’existe pas et chaque émotion entrante est décuplée donc le haut est TRES haut et le bas TRES bas.

 

Quelle a été la réaction de ton médecin ?

 

Elle m’a dit que jamais personne ne lui avait présenté les choses sous cet aspect mais qu’il n’était pas dénué d’intérêt même s’il ne revêtait aucun aspect scientifique ;-)

 

Comment peut-on vous aider ?

 

En nous écoutant, en ne prenant pas la poudre d’escampette par peur ou méconnaissance ; en ne nous jugeant pas ; en étant là, avec votre amour, votre amitié. Une poignée de main, un mot rassurant, un geste d’affection, font que notre vie peut être un peu plus douce. Je crois profondément aux vertus de l’amitié.

 

Comment envisages-tu l’avenir ?

 

En ce moment assez sereinement car je suis dans une phase de « mieux ». J’évolue énormément dans ma perception du trouble mais j’ai la chance de ne pas faire partie des cas les plus difficiles.

 

J’essaie surtout de ne pas me culpabiliser. Il y a des jours plus difficiles que d’autres. …

Je travaille aussi sur moi par des techniques parallèles comme le magnétisme et la gestion énergétique qui sont de vrais appuis.

 

Le chimique ne règle pas tout, même s’il est souvent nécessaire. Il y a des activités et thérapies parallèles qui peuvent aider au quotidien, encore faut-il avoir la force d’y participer !

 

Ton mot de la fin ?

 

Il n’y en a pas… je pourrais écrire des pages et des pages.

J’ai juste envie de dire aux bipolaires : ne cherchez pas loin, cherchez profond ;-) vous avez souvent des sens plus aiguisés, des talents plus prononcés mais vous ne les connaissez pas.

Ne cherchez pas à devenir « normaux » mais trouvez VOTRE normalité, celle qui vous apportera petit bonheur après petit bonheur et vous aidera à construire une vie plus heureuse.

N’ayez pas peur de dire à vos proches quand ça ne va pas, un geste d’affection ou d’amitié peut être très apaisant.

Et puis qui sait, nous sommes peut-être « juste » différents ;-)

 

Marie Margot

17:06 Publié dans Humeur, Un jour une fille | Commentaires (2)

21/07/2014

Un Jour Une Fille : Anne Burdin

anne.jpg

 

Bonjour Anne,

 

Depuis quand viens-tu sur le Bassin ?

 

Mes grands parents sont sur le Bassin depuis 1931, à Claouey plus précisément. 

J'ai grandi ici dès que nous nous évadions de la ville c'est à dire presque tous les weekends et les vacances scolaires.

 

Tu es peintre aujourd'hui, quel a été ton parcours?

 

J'ai toujours baigné dans le milieu artistique par mon père qui était photographe et ma mère qui était férue d'art.

 

Il est donc apparu « logique » que je fasse des études dans ce sens et je me suis inscrite aux Beaux Arts à Bordeaux avec pour objectif de faire plutôt de la création et du graphisme.

 

A la fin de mes études je suis partie à Londres en stage dans une agence de pub; le job ne m'a pas plu mais j'ai adoré Londres alors j'y suis restée... 3 ans

 

3 années extra où j'ai travaillé et baigné dans le milieu artistique ce qui m’a permis de rencontrer des gens passionnant et passionnés et de m’ouvrir de nouveaux horizons.

 

Une petite anecdote de fille, je me souviens avoir travaillé sur la commande d'une robe entièrement en cristal. Travail magnifique mais la pauvre fille qui porterait cette merveille allait crouler sous le poids de l'oeuvre!

 

Au bout de 3 ans j'ai décidé de rentrer à Bordeaux où j'ai travaillé à La Cité Mondiale. Mais ma passion de peindre ne me lâchait pas.

 

Qu’as-tu fait?

 

Toujours en quête du Graal ;-), j’ai décidé de reprendre mes études et par le biais des Arts Appliqués, j'ai rencontré un prof, un vrai passionné qui montait l'Institut européen de restauration et de conservation d'oeuvres d'art.

 

Au bout de 4 ans j'étais restauratrice de tableaux et j’ai continué dans cette voie pendant 15 ans ce qui m’a permis, entre autres, de travailler sur de très beaux tableaux.

 

Je continue avec grand plaisir la restauration mais au bout de 15 ans je me suis rendue compte que j’étais dans un cadre qui ne laissait aucune place à l’improvisation et cela me manquait, ainsi que le travail en équipe que j’avais découvert lors de chantiers de restauration de monuments anciens.

 

J’ai donc fait une formation de peintre en décors et trompe l’œil ce qui m’a appris d’autres techniques notamment la création de décors de théâtre.

 

Comment est venue cette envie de peindre le Bassin?

 

Il y a quelques temps déjà je faisais des carnets de croquis de pins. Je poussais la technique pour avoir le plus de rendu possible notamment au niveau de l'écorce des arbres et le détail des aiguilles.

 

Puis j'ai décidé de peindre notre maison de Claouey. J'ai trouvé beaucoup d'apaisement et de plaisir à peindre ce lieu si cher et qui par mes souvenirs, touche tous mes sens.

 

 

anne3.jpg

 

 

Avec le souci du détail acquis par mon expérience de la restauration, j’ai eu envie de restituer la lumière et les couleurs au plus près de la réalité.

 

Lorsque j’ai accroché mon premier tableau chez mes parents, il a suscité des réactions immédiates et des amis m’ont suggéré l’idée de faire une expo !

 

J’ai donc peint, puis exposé et ça a bien marché et depuis je travaille sur commande mais aussi beaucoup à l’inspiration.

 

Que te commande-t-on?

 

Les clients souhaitent que j'immortalise leur villa, leur pinasse, le village de leur enfance, les points de vue « mythiques » du Bassin.

 

Ils vivent un peu partout en France et à l’étranger et apparemment retrouvent dans mes tableaux le réalisme de leurs souvenirs et parfois l'âme de leur famille, de leurs grands parents, leur mémoire…

 

 

anne1.jpg

 

 

Tu apportes un petit "plus" sur certains tableaux, lequel?

 

Tout droit sorti de mon expérience de peintre en décors, j’ai proposé un jour à un client qui ne savait pas quel cadre choisir, de le peindre en trompe l’œil ! et voilà, c’est un petit « plus » artistique…

 

 

Anne2.jpg

 

 

Quelle est ton actualité?

 

J’organise deux Journées Portes Ouvertes d’Atelier à Claouey en Août et en Septembre où je présenterai mon travail sur le Bassin et je te donnerai les dates pour inviter « les Filles » dès qu’elles seront fixées.

 

Où peut-on te retrouver sur le net ?

Sur ma page Facebook Bassin d’Arcachon Cap Ferret et mon site internet http://anne-burdin.e-monsite.com

 

Merci Anne

18/07/2014

Un jour une fille : Maïa

Bonjour Maïa,

 

De quelle origine est ton prénom ?

 

Basque même si je ne le suis pas puisque je suis née à Arès et ai vécu ma petite enfance et mon adolescence à Petit Piquey.

 

Quel est ton parcours professionnel ?

 

J’ai démarré l’apprentissage de la coiffure dès 14 ans ce qui est souvent le cas dans ce métier et j’ai navigué entre Caudéran l’hiver et les saisons à Pïquey.

 

Puis à 22 ans, j’ai eu envie de « suivre le soleil » et je suis partie pour les Antilles où je passais l’hiver pour revenir à Piquey L’été. J’ai fait ça pendant 5 ans !

 

L’amour m’a ensuite poussée vers la Bretagne, à Rennes pendant trois ans, puis j’ai décidé de revenir à plein temps sur le Bassin en 2007.

 

Que fais-tu maintenant ?

 

Je suis coiffeuse itinérante

 

 

MAIA.JPG

 

 

Donc coiffeuse à domicile ?

 

Et non justement, j’ai toujours eu cette envie d’être itinérante mais sans rentrer chez les clients.

 

Depuis toute petite je voue une passion pour les roulottes et les Gipsy et je me suis creusée la tête pour savoir comment jumeler mes deux passions.

 

Les envies de roulottes ont vite été balayées pour des raisons évidentes et tant pis pour le cheval !

 

J’ai donc opté pour la fabrication d’un « camion salon de coiffure » sur mesure.

La fabrication a duré 8 mois et je me suis lancée en juin l’année dernière.

 

 

CAMION.JPG

 

 

Je comprends mieux pourquoi on retrouve cette déco esprit nomade, avec ces photos de gitans.

 

Oui, c’est ma roulotte mais au lieu d’avoir un cheval j’en ai plusieurs !

 

Quelle est ta zone d’intervention ?

 

Je vais de Lège au Cap Ferret mais aussi à Andernos et Arès.

 

Comment t’organises-tu  l’été?

 

L’été je fais les marchés le matin, deux jours au Cap Ferret les mardi et mercredi et trois jours à Piraillan , les lundi, jeudi et vendredi. L’après midi, je travaille sur rendez-vous. Bien sûre je m’arrange pour regrouper les RDV donc parfois je me « pose » dans un village et les clients viennent jusqu’à moi.

 

Et hors saison ?

 

La saison des marchés se termine pour moi le 15 septembre et ensuite je reprends la route pour aller vers mes clients.

 

J’ai une clientèle fidèle, des personnes du 3ème et 4ème âge avec qui j’ai tissé des liens très forts. Elles me gâtent à chaque fois que je viens, des gâteaux, des œufs etc.

 

A quoi attribues-tu cette confiance plutôt spontanée ?

 

Au fait que je suis de la région peut-être, à mon caractère sans doute, au fait que je suis passionnée par mon travail et les liens qu’il permet de tisser.

 

Mais je suis aussi convaincue que pour un premier contact, le fait que je ne rentre pas chez les gens est un atout. Je viens vers eux mais je ne pénètre pas leur intimité.

 

Au fil du temps quasiment tous m’ont ouvert leur porte mais je garde cette « distance » , qui je pense, convient à tout le monde.

 

A part nos « grands mères », quel est ton type de clientèle ?

 

J’ai beaucoup de clients qui travaillent à Bordeaux et vivent sur le Bassin, rentrent tard le soir et n’ont pas envie d’aller chez le coiffeur le samedi, alors ils regroupent la famille, prennent rendez-vous et je vois tout le monde défiler dans le camion.

 

Les enfants ADORENT le camion !

 

 

enfantmaia.JPG

 

 

Comment envisages-tu l’avenir ?

 

Je vois l’avenir assez sereinement car je remplis mes objectifs mais surtout j’ai repris goût à mon métier et pour rien au monde je ne lâcherai cette liberté.

 

Serais-tu partante pour t’associer au projet les « Coquettes du Bassin » qui consiste à sortir certaines personnes de leur isolement en leur donnant quelques instants de bien-être et de cocooning ?

 

Absolument !

 

Merci Maïa et à bientôt et je confirme que mon poussin a adoré se faire coiffer dans le camion ;-)

 

 

 

10/07/2014

Un Jour une Fille : Véronique Bogdanoff

veronique-bogdanoff.jpg

 

Bonjour Véronique,

 

Depuis quand es-tu installée sur le Bassin ?

 

Je suis arrivée de Paris en 2005 où je travaillais dans la téléphonie mobile. Etant originaire du Gers et ayant envie de nous rapprocher de mon père, nous avons décidé de nous  installer ici, par hasard, si hasard il y a… 

 

Directement Paris - Cap Ferret ?

 

Non, nous avons fait ça par étape si je puis dire. Nous sommes arrivés en 2005 à Andernos puis à Petit Piquey en 2008 et en 2012 au Cap ferret ! Je ne pense pas que nous puissions aller plus loin ;-)

 

Comment te sens-tu sur le bout de la Presqu’île ?

 

J’adore, le cadre est somptueux, mes filles adorent leur école et ont plein d’amis et moi aussi je suis très entourée.

 

Tu as profité de ta venue ici pour faire une reconversion professionnelle, laquelle ?

 

Ca, c’est sûr puisque de la téléphonie mobile je suis passée à la Sophrologie, mais je ne peux pas dire que cela ait été décidé, c’est plutôt un concours de circonstances ou peut-être la bonne rencontre au bon moment !

C’est au travers de ma seconde grossesse que j’ai été initiée à la Sophrologie par le biais de ma sage femme. Ce fut une vraie révélation pour moi d’abord car j’ai découvert un calme, une sérénité et une vraie prise de conscience de pouvoir pleinement participer à mon accouchement.


 

Pratiquer c’est une chose mais vouloir en faire son métier cela en est une autre, comment t’es tu décidée?

 

Un jour je suis tombée sur une émission de télévision sur la pratique de la Sophrologie en entreprise. Je suis restée « scotchée » et me suis dit « c’est pour moi, c’est moi, c’est ce que je veux faire ».

Après réflexion, discussions avec ma sage femme devenue amie, j’ai décidé de me former en Sophrologie Caycédienne.

Je savais que c’était très novateur et que ce ne serait pas simple, notamment ici, mais je savais aussi au plus profond de moi que c’était ce que je voulais et devais faire.
 

J’ai donc suivi 4 années de formation et je me suis installée en 2010 à la Maison Médicale et Bélisaire.


 

Dans quels domaines interviens-tu?

 

En cabinet, j’accompagne surtout des patients dans leur développement personnel et notamment je les aide à affronter leurs peurs, à se découvrir et à devenir autonomes.

Je traite par exemple des cas de phobies (avion), la peur de l’échéance d’examens mais aussi d’entretiens d’embauche pour les aider à se mettre dans une situation de réussite.

Nous travaillons sur le passé mais aussi le présent et le futur et sur le long terme, cela permet d’aller chercher en soi des choses positives et non pas de toujours remuer le négatif !

 

Tu as monté un programme pour cet été, peux-tu nous en dire plus ?


 

Oui, j’ai créé SophroPlage qui comme son nom l’indique, consiste en une séance de Sophrologie sur la plage. Le principe est de vivre une séance au milieu des éléments et  notre situation géographique entre terre et mer favorise ce travail.
 

Les séances ont lieu sur la plage du Mimbeau au Cap ferret tous les jours jusqu’au 31 août sur RDV. Vous pouvez me contacter au 06 09 11 11 15


 

Pour conclure, que t’apporte la vie sur le Bassin ?

 

La vie ici m’apporte beaucoup d’amitié, d’attention et d'amour... de la mer que j’essaie de rendre même si je suis une fille de la campagne ! Je suis très fière de donner cette enfance à mes filles.
 

Merci Véronique

 

SophroPlage.jpg

 

 

17/06/2014

Un jour une Fille : Françoise Sammarcelli

_DSC0498.JPGBonjour Françoise,
 
Pouvons-nous en savoir un petit peu plus à ton sujet?
 
Je suis en née en 1940 et j'ai donc 74 ans cette année. Je suis née à la campagne à St Médard de Guizières où j'ai construit des souvenirs d'une vie très proche de la nature, au gré des saisons avec la cueillette des fruits, le ramassage des champignons et la pêche à la rivière et ma passion pour la pêche vient de là.
 
Entre 8 et 14 ans mon père louait une villa dans la Conche des Jacquets puis vers l'âge de 18 ans je partais en vacances chez des amis à la Vigne. D'ailleurs l'été de mes 18 ans, je n'ai jamais été aussi blanche... Nous faisions la fête tous les soirs et dormions toute la journée!!!
 
De quand date la maison de Piraillan?
 
Des années 60 et à cette époque nous étions seuls dans le quartier. Les travaux se sont terminés en 63 et je me suis mariée en 64. 
J'avais rencontré Michel lors de vacances en Espagne (Une de mes copines me l'a présenté).
 
J'ai eu le bonheur d'avoir deux enfants, Gilles en 66 et Thomas en 67. J'ai arrêté de travailler chez mon père pour élever mes enfants. A l'époque nous habitions à Eysines et venions les weekend ici. Le bonheur!
 
Comment t'es tu remise à travailler?
 
en 1977, mon père était très malade et la direction de l'entreprise est venue me voir pour que ce soit moi qui prenne les rennes ...
Après discussion avec Michel j'ai accepté mais je n'y connaissais rien. J'ai appris sur le tas et ça a été une révélation.
 
J'y ai travaillé 27 ans en tout et tous les matins, je partais au bureau avec le sourire. Pour apprendre c'était simple, j'allais avec les gars sur les chantiers et je posais des questions sur tout ce que je ne connaissais pas.
 
Ayant une nature très positive je me suis dit que je n'étais pas plus bête qu'un autre et que je pourrais y arriver.
 
Ces années là ont été extraordinaires en tant que chef d'entreprise avec plus de 200 personnes dans la société.
 
En 1982 mon père a décidé de vendre mais les acquéreurs ont voulu me garder. Je suis restée jusqu'en 1995 mais ce n'était plus pareil ;
 
Beaucoup de paperasses, de rapports à rendre or moi ce que j'aimais c'était le terrain, travailler avec mes équipes, être proches d'eux et de mes clients.
 
J'ai donc décidé de négocier mon départ. 
 
Mais tu ne pouvais pas rester sans rien faire, si?
 
Sûrement pas.
 
En 94, mon banquier d'Eysines m'a sollicitée pour que je me présente à la Mairie d'Eysines.
 
Compte tenu de ma nouvelle situation professionnelle, j'y suis allée et comme tête de liste.
 
J'ai fait 47,74% des voix, score plus qu'honorable pour une première présentation mais pas suffisant!!!
 
Nous avons décidé à la même époque de vendre notre maison d'Eysines pour partir s'installer aileurs.
 
Un jour, une dame se présente et nous dit qu'elle veut acheter notre maison à la condition que l'on soit partis dans les 15 jours!
 
Nous avons donné notre accord en nous disant qu'en attendant de trouver autre chose nous nous installerions à Piraillan, d'autant plus que c'était au mois de juillet.
 
Puis au mois de septembre, je me souviens, nous étions en voiture au niveau du rond point d'Ares et Michel me dit :
 
"Et si nous restions vivre à Piraillan?"
 
"Ok"
 
Et voilà comment nous sommes devenus résidents de la Presqu'île.
 
Comment t'es-tu organisée dans cette nouvelle vie après les trépidations de l'entrepreunariat et de la "Ville"?
 
J'ai commencé par refaire la maison puis je me suis mise à peindre sur toile, ça a duré 18 mois.
 
Un jour, j'ai rencontré un Monsieur qui s'occupait d'une association de peinture sur porcelaine. On était 5 et j'ai adoré car quand tu sors de ton 1er cours, tu as réalisé quelque chose.
 
En 2002 j'ai quitté l'association pour me mettre à mon compte. J'ai annexé le garage de ma maison, me suis achetée un four et le matériel nécessaire et voilà, l'affaire était partie!
 
Qu'est-ce qui t'inspire?
 
Tout simplement ce que je vois. Par exemple un jour j'ai vu les cabanes de pêcheurs et j'ai eu envie de les peindre et voilà comment j'ai développé mon thème cabanes.
 

_DSC0492.JPG

_DSC0496.JPG

 
Par quel biais commercialises-tu?
 
par mes réseaux d'amis, je fais essentiellement de la vente à domicile et le bouche à oreille marche très bien. 
 
D'ailleurs ma première commande était une série de bols à bouillon que j'avais du envoyer par la poste. Et bien évidemment tout est arrivé cassé!
 
J'ai travaillé jour et nuit pour refaire la série et c'est Michel qui m'a servi de livreur ;-)
 
Maintenant je ne travaille que sur commande mais il ne faut pas être pressé !
 
Qu'est-ce qui te plait le plus dans ton travail?
 
La création, c'est sûr, mais aussi d'entendre les gens dirent qu'ils aiment ce que je fais et aussi être indépendante, j'ai ça dans la peau...
 
Toujours prête pour de nouveaux challenges?
 
J'adore ça! Pourquoi, tu as quelque chose pour moi?
 
Qui sait ;-) Merci Françoise
 
Marie
 

_DSC0493.JPG

08/05/2014

Un jour une Fille : Anna Pesquidous

photo(14).JPG
 
Anna Pesquidous est née de père français, de mère colombienne (notre experte en livres) et vit à Londres depuis quelques bonnes années maintenant.
Anna a passé et passe de nombreuses vacances à Piraillan et se considère, à très juste titre, comme une Fille du Bassin. Elle est ici pour quelques jours et voici son portrait!
 
 
Peux-tu nous dire quel est ton lien avec le Cap Ferret, toi qui vis à Londres depuis 11 ans?
 
Je suis née a Bordeaux il y a 27 ans. Mon amie d'enfance possédait à l'époque une maison dans les 44 hectares où j'ai y passé beaucoup d'étés et grandi. Ma famille s'est installée a Londres il y a 11 ans tout en achetant une maison à Piraillan ou toute la famille a pu se retrouver et créer ainsi un tissu de nouveaux souvenirs. Depuis 3 ans mes parents y vivent à l'année et j'aime faire des sauts de puces pour me ressourcer, m'éloigner de la trépidation de la machine londonienne.
 
Tu es musicienne, d'où te vient ce goût de la musique?
 
Mon père est un passionné de musique. J'ai eu la chance d'aller au conservatoire depuis toute petite. J'ai aussi un cousin Colombien dans un groupe qui monte en Colombie et mon petit frère, aussi résident a Londres est DJ, et joue des vinyls a nos concerts.
 
Comment as-tu choisi ton instrument que je te laisse dévoiler, qui est plutôt hors du commun (du moins pour nous, pauvres néophytes)?
 
J'ai tout d'abord commencé par le piano tres jeune. Puis quand j'ai eu 10 ans nous avons déménagé dans une petite ville en région parisienne et nous sommes rendus aux journées portes ouvertes du conservatoire. Ils y proposaient toutes sortes d'activites et d'instruments. Ma mère m'a demandée quel instrument pourrait m'interesser et ce fut pour moi une réponse tout a fait logique: je dois jouer de la harpe!

1454687_10153504598435612_1693439988_n.jpg 

On me pose systematiquement cette question a propos de ce choix non conventionnel: et la seule réponse qui me parait y donner un sens est le désir de toute petite fille: être une princesse! Et que fait la princesse qui se languit de son chevalier dans son château? Elle joue de la harpe bien sûr!
 
Tu fais partie de The Night VI, groupe anglais qui monte. Peux-tu nous raconter la genèse de votre formation?
 
Sophie-Rose et moi-même nous sommes rencontrées par le biais d'amis communs du Lycée Français de Londres. Sophie-Rose, la chanteuse du groupe, a depuis toujours été fascinée par la harpe et j'ai toujours rêvé de faire partie d'un groupe, donc ce fut une belle rencontre.
 
Par cette connection nous avons eu la chance de trouver le bassiste Bogart, aussi ancien élève des bancs du Lycée et 3ème membre billingue de notre formation. Nous avons ensuite recruté Jack (guitariste) et Bo (batteur) sur la scène musicale de Londres, on les a vite repérés par leur talent de grands musiciens.
 
Quant à Sophie et Kristy, elles se sont recontrées dans une école de chant.

THE NIGHT VI - EDWARD COOKE.jpg

Nous sommes trois filles et trois garçons et avons sorti l'été dernier dernier notre premier EP "Still thinking of you"  avec la maison de disques Parlophone et plus récemment Sienna avec le nouveau label independant Duly Noted.
 
Où en êtes-vous en ce moment?
 
Nous sommes en train d'enregistrer un nouveau single "Wonderlust" qui sortira le mois prochain ainsi qu'une version acoustique de notre single "Sienna".
 
Comment une française trouve-t-elle sa place au milieu des autres artistes, tous anglais ?
 
J'ai la chance d'avoir deux autres bilingues dans mon groupe, Bogart et Sophie-Rose. On essaie de ne pas trop parler français car les autres ne comprennent pas mais il est vrai que parfois, ça nous echappe..
 
On passe tellement de temps tous ensemble qu'on en oublie qu'ils ne parlent pas francais! Nous avons récemment fait une interview avec la radio francaise de Londres.
http://www.frenchradiolondon.com/actualites/un-nouveau-single-pour-night-vi

Toi qui as beaucoup voyagé et vécu à l'étranger, quel est ton regard sur le Bassin et qu'aimes-tu y retrouver quand tu viens passer quelques jours?
 
J'aime a quel point la nature y a été préservée, le fait qu'il n'y ait aucune construction sur la plage de l'Ocean et qu'une destination touristique reste toujours aussi sauvage!
 
 
Tu es une artiste, une passionnée, que donnerais-tu comme conseils aux jeunes femmes qui elles aussi aimeraient aller au bout de leur talent?
 
Il faut travailler très dur et toujours suivre son instinct et aller au bout de ses envies.
 
Retrouvez the Night VI sur:
 

27/04/2014

Un Jour une Fille : Patricia

 

Patrica.jpg

 

Bonjour Patricia,

 

peux tu nous dire en quelques mots comment tu es arrivée sur le Bassin et quelles sont tes origines?

 

Mes grands-parents venaient en vacances dans la région et ils s'y sont installés  en 1955. Lorsque je suis née, en 1957, à Paris, mes parents ont suivi.... déjà à la recherche d'une meilleure qualité de vie !

J'ai grandi à Caudéran et mes parents avaient un commerce, ce qui a dû fortement contribué à ma nature sociable mais enfant unique, assez solitaire.

Mes souvenirs du Bassin remontent à mon enfance, en famille.

 

Professionnellement j'ai sillonné les routes pendant 20 ans et il y en avait toujours une qui me ramenait sur le Bassin.

Pour moi, le bassin se raconte en images, en couleurs, en odeurs, en souvenirs... 

Au fil des années, au fil de ma vie, cette sensation de bien-être, d'être "chez soi" augmentait ;

Une affinité évidente avec mon mode de vie s'est imposée comme une destination obligatoire...

 

Et je suis au Cap Ferret depuis 4 ans ! Je vis au rythme des saisons, de la marée, au rythme de la nature....dans un "bateau" avec les dunes derrière les hublots !

 

Comment t'es tu adaptée à la vie du Bassin et d'abord te sens tu vraiment fille de Bassin et pourquoi?

 

Je n'ai pas eu besoin de m'adapter à la vie du Bassin, puisque je suis en parfaite harmonie avec elle mais plutôt aux contraintes qu'impose la situation géographique du Cap Ferret quand on doit travailler (et c'est une obligation pour moi !)

Je me sens vraiment fille du bassin parce que j'aime, je défends, je protège ce lieu passionnément car il me donne une formidable énergie !

 

Peux-tu nous décrire ton activité?

 

Mon activité actuelle est née en 2011, de ma passion pour la photo, de mon amour du Bassin et plus précisément du Cap Ferret (La Capienne®)

Je photographie, ce que je nomme "le patrimoine régional naturel".

 

La nature produit chez moi du merveilleux... mais l'émotion est solitaire et avec la photo je partage.

Je propose la vente de mes photos sur tout type de support mais surtout de la décoration murale en créant des tableaux (et autres produits) avec mes photos imprimées sur toile.

 

Mais aussi des toiles murales grands formats et avec des partenaires complémentairesje propose un concept déco, par exemple "esprit Bassin" ou "ambiance zen" etc...

http://www.phototoile-lacapienne.fr

 

triptyque Patrica.jpg

  

Un groupe de fille pour toi à quoi cela peut servir?

A échanger, à s'entraider, à partager des moments conviviaux, à découvrir les richesses des unes et des autres....

 

Que penses-tu lui apporter ?

 

Bonne humeur, entraide à chaque fois que je peux (mon luxe, c'est le temps!) Partage de mes expériences, de mes connaissances et passion...

 

Il en faut pour tous les goûts alors les tiens ce serait plutôt?

 

Comme tu l'as compris, j'adore faire de nouvelles connaissances, les découvertes en tous genres, des lieux, des gens etc...

J'aime cuisiner et recevoir et pour moi les meilleurs moments entre amis se partagent autour d'une bonne table !

 

Je crois que tu as une toute dernière actualité?

Oui, pour tous les amoureux du Bassin ! RV jeudi 1er mai sur le port de La Hume!
EXPO toute la journée à partir de 10h

17:25 Publié dans Un jour une fille | Commentaires (0)