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18/07/2014

Un jour une fille : Maïa

Bonjour Maïa,

 

De quelle origine est ton prénom ?

 

Basque même si je ne le suis pas puisque je suis née à Arès et ai vécu ma petite enfance et mon adolescence à Petit Piquey.

 

Quel est ton parcours professionnel ?

 

J’ai démarré l’apprentissage de la coiffure dès 14 ans ce qui est souvent le cas dans ce métier et j’ai navigué entre Caudéran l’hiver et les saisons à Pïquey.

 

Puis à 22 ans, j’ai eu envie de « suivre le soleil » et je suis partie pour les Antilles où je passais l’hiver pour revenir à Piquey L’été. J’ai fait ça pendant 5 ans !

 

L’amour m’a ensuite poussée vers la Bretagne, à Rennes pendant trois ans, puis j’ai décidé de revenir à plein temps sur le Bassin en 2007.

 

Que fais-tu maintenant ?

 

Je suis coiffeuse itinérante

 

 

MAIA.JPG

 

 

Donc coiffeuse à domicile ?

 

Et non justement, j’ai toujours eu cette envie d’être itinérante mais sans rentrer chez les clients.

 

Depuis toute petite je voue une passion pour les roulottes et les Gipsy et je me suis creusée la tête pour savoir comment jumeler mes deux passions.

 

Les envies de roulottes ont vite été balayées pour des raisons évidentes et tant pis pour le cheval !

 

J’ai donc opté pour la fabrication d’un « camion salon de coiffure » sur mesure.

La fabrication a duré 8 mois et je me suis lancée en juin l’année dernière.

 

 

CAMION.JPG

 

 

Je comprends mieux pourquoi on retrouve cette déco esprit nomade, avec ces photos de gitans.

 

Oui, c’est ma roulotte mais au lieu d’avoir un cheval j’en ai plusieurs !

 

Quelle est ta zone d’intervention ?

 

Je vais de Lège au Cap Ferret mais aussi à Andernos et Arès.

 

Comment t’organises-tu  l’été?

 

L’été je fais les marchés le matin, deux jours au Cap Ferret les mardi et mercredi et trois jours à Piraillan , les lundi, jeudi et vendredi. L’après midi, je travaille sur rendez-vous. Bien sûre je m’arrange pour regrouper les RDV donc parfois je me « pose » dans un village et les clients viennent jusqu’à moi.

 

Et hors saison ?

 

La saison des marchés se termine pour moi le 15 septembre et ensuite je reprends la route pour aller vers mes clients.

 

J’ai une clientèle fidèle, des personnes du 3ème et 4ème âge avec qui j’ai tissé des liens très forts. Elles me gâtent à chaque fois que je viens, des gâteaux, des œufs etc.

 

A quoi attribues-tu cette confiance plutôt spontanée ?

 

Au fait que je suis de la région peut-être, à mon caractère sans doute, au fait que je suis passionnée par mon travail et les liens qu’il permet de tisser.

 

Mais je suis aussi convaincue que pour un premier contact, le fait que je ne rentre pas chez les gens est un atout. Je viens vers eux mais je ne pénètre pas leur intimité.

 

Au fil du temps quasiment tous m’ont ouvert leur porte mais je garde cette « distance » , qui je pense, convient à tout le monde.

 

A part nos « grands mères », quel est ton type de clientèle ?

 

J’ai beaucoup de clients qui travaillent à Bordeaux et vivent sur le Bassin, rentrent tard le soir et n’ont pas envie d’aller chez le coiffeur le samedi, alors ils regroupent la famille, prennent rendez-vous et je vois tout le monde défiler dans le camion.

 

Les enfants ADORENT le camion !

 

 

enfantmaia.JPG

 

 

Comment envisages-tu l’avenir ?

 

Je vois l’avenir assez sereinement car je remplis mes objectifs mais surtout j’ai repris goût à mon métier et pour rien au monde je ne lâcherai cette liberté.

 

Serais-tu partante pour t’associer au projet les « Coquettes du Bassin » qui consiste à sortir certaines personnes de leur isolement en leur donnant quelques instants de bien-être et de cocooning ?

 

Absolument !

 

Merci Maïa et à bientôt et je confirme que mon poussin a adoré se faire coiffer dans le camion ;-)

 

 

 

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