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22/04/2014

Un jour une fille : Mélanie

Mélanie est co-organisatrice d'Une Journée sur Mesure qui se déroulera Dimanche prochain  27 avril sur la Jetée du Canon. 

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 Bonjour Mélanie,

 

Comment en es-tu arrivée à organiser des mariages et des événements au Cap Ferret notamment?

Je suis née à Arès et ma famille maternelle est du Cap Ferret.

 

J'ai toujours eu une passion pour le Bassin et j'y venais chaque année en vacances quand j'étais plus jeune. 

Il y a une 4 ans, j'ai éprouvé le besoin de venir vivre ici. 

Nous nous sommes mariés en 2010 et je me suis dit que si j'éprouvais un grand plaisir à organiser "le plus beau jour de ma vie", j'en ferais mon métier.

 

Et voilà! J'ai créé Boda etc en 2011 et le jour où j'ai reçu mon inscription au Registre du Commerce, j'ai appris que j'étais enceinte du second! 

Cela fait donc 3 ans.

 

Comment t'organises-tu?

Je travaille toute seule, avec un réseau de prestataires de confiance. Je cherche d'abord à comprendre les motivations des futurs mariés, à connaitre leurs goûts etc.... puis je fais une proposition personnalisée.

 

Quel est ton type de clientèle?

A 80% des gens qui vivent à Paris ou à l'étranger et qui veulent se marier au Cap Ferret en particulier ou en Gironde sinon, ils n'ont ni le temps ni la disponibilité pour gérer les préparatifs.

 

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Que cherchent-ils ici?

Le site, son côté nature et simple, en fait plutôt une sophistication dans la simplicité.

 

Où organises-tu ces mariages?

Dans les résidences secondaires des clients, souvent des maisons de famille, mais pas toujours. C'est un peu un casse tête car je suis tout le temps à la recherche de l'insolite, de l'inédit. Je recherche donc des maisons, des terrains que je pourrais louer pour une occasion mais ce n'est pas évident! Avis aux lecteurs!

 

Où cherches-tu tes inspirations?

Dans le goût de mes clients mais aussi dans la presse et sur la blogosphère qui est très active. On peut aussi maintenant créer des "ambiances" grâce à des sites dédiés comme Pinterest.com

 

Quelles sont les tendances "locales"?

Le blanc et vert, le bleu marine, le chic et raffiné mais la tendance "locale" suit la tendance générale.

 

Et quelle est cette tendance générale?

Le naturel, je dirais même un vrai retour à la Normalité. On retrouve cette tendance fortement dans les demandes faites aux traiteurs, de très bons produits, du terroir, cuisinés simplement. Le "Rustique et champêtre" marche aussi très fort.

 

La normalité?

Oui, la tendance se retrouve en France mais aussi à Londres et dans les autres villes branchées. On appelle ça le "Normcore" c'est à dire pas de marques et de l'authentique!

Elle Décoration a même consacré un dossier la semaine dernière... 

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Toutes ces émissions de télé-réalité ne mettent elles pas une pression sur un certain type de clientèle?

Si absolument, c'est une course à l'originalité mais je tente toujours de rapprocher les clients de leurs souhaits initiaux. 

 

C'est aberrant, il faut que le mariage garde sa vocation première, une belle fête autour de l'engament de deux personnes. C'est à ça que je sers... entre autres!

 

Merci Mélanie, RDV donc dimanche sur la jetée du Canon !

 

PS : j'ai voulu tester les tendances sur ma nièce qui fait ses études de Design à Paris et lorsque je lui ai parlé du Norm Core, tendance à la Normalité elle m'a répondu Wooww tu es super hipe ;-)

05:49 Publié dans Un jour une fille | Commentaires (0)

16/04/2014

Comme un goût de paradis!

Sophie Gomes de Miranda est l'une des organisatrices de l'événement Une Journée Sur Mesure qui se déroulera le 27 avril prochain sur la jetée du Canon.
 
Près d'une 20aine de prestataires présenteront leurs activités pour que votre mariage ou la réception de vos rêves ne tourne pas au cauchemar ;-) mais surtout que vous restiez zen en déléguant l'organisation.
 
Le prochain portrait, celui de Mélanie Grégoire, détaillera cet événement dont c'est la 4ème édition.
 
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Portrait de Sophie Gomes de Miranda
 
Je suis née au Cap Ferret mais après 5 ans nous sommes partis à Toulouse puis au Pays Basque.
 
Un changement de situation familiale a poussé ma mère à revenir sur le Bassin, à Andernos.
 
Je suis nièce, petit-fille et arrière petite-fille de fleuriste et ai passé mon enfance dans l'arrière boutique. Je ramassais les fleurs tombées des bouquets et m'amusais à en composer moi-même.
 
J'ai toujours voulu être fleuriste sauf peut-être pendant mon adolescence où j'ai pensé opter pour la photo, mais cela n'a pas duré longtemps.
 
J'étais la seule en lice pour reprendre l'affaire familiale alors j'ai fait un CAP puis un BP. Le BP fut une révélation sur la dimension créative du métier. J'avais trouvé ma voie!
 
Je me suis lancée à 20 ans dans l'entrepreunariat. 
 
En 97 j'ai ouvert Piquey, puis repris le banc de Piraillan en 98 et enfin ouvert Claouey en 99.
 
 
Pourquoi ouvrir à Claouey?
 
Claouey était en plein développement, je recherchais un espace plus grand et une occasion s'est présentée. 
 
Au bout de  10 ans, quand j'ai eu les enfants, mon mari était très souvent absent et j'ai eu envie de me recentrer sur mon coeur de métier dans la boutique de Claouey et j'ai donc vendu Piquey et Piraillan.
 
Comment jongles-tu entre les enfants, la boutique, les achats et le métier de ton mari, assez absent?
 
Le métier a énormément changé.
Depuis 6 ans je passe directement mes commandes en Hollande par internet et ne vais plus que 2 à 3 fois par mois au marché.
 
Maintenant on trouve toutes les variétés de fleurs en toute saison alors que nous étions limitées auparavant.
 
Et pour les enfants système D comme beaucoup d'entre nous...
 
 
Où puises-tu ton inspiration?
 
Il faut savoir que les fleuristes sont les seconds "trend setters" en terme de tendances, matières et couleurs après la haute couture.
Je lis beaucoup, fais des recherches sur internet et continue mes formations (en moyenne 2 à 3 par an).
 
 
Alors, quelle est la nouvelle tendance?
 
Depuis deux ans on constate un retour au naturel et à la simplicité.
 
 
Tu viens de gagner un Grand Prix, le Piverdie Fashion Flower, l'événement de référence en création florale, comment cela s'est-il passé?
 
Je n'envisageais en aucun cas de participer à ce concours mais un jour mon mentor, Jean-Luc FINCK, grand maître en art floral, m'a mise quaisiment devant le fait accompli.
Sophie, il est 11h et les candidatures se terminent à 14h, il faut que tu t'inscrives.
 
Je ne crois pas au hasard et cette offre tombait à un moment où j'avais besoin de remettre en question ma créativité et ma technique. Je n'ai pas eu le temps de réfléchir, un coup de fil à mon mari et j'ai plongé dans l'aventure.
 
Le concours s'est déroulé sur une journée, sans compter les préparatifs, au magnifique Château de Brissac à Angers.
 
J'y suis allée seule avec mon stress et ma passion...
 
Le jury comprenait notamment Eric CHAUVIN, fleuriste officiel de la maison Dior. Quelle pression!
 
La remise des prix s'est déroulée devant un parterre de journalistes internationaux notamment des coréens et japonais qui sont fans de l'art floral français.
 

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Qu'as-tu ressenti lorsque l'on a appelé ton nom pour le 1er Prix?
 
Sur le coup, une immense émotion et maintenant, je pense profondément que cette récompense arrive à point nommé.
 
Je suis à un moment charnière de ma carrière et je pense que j'avais besoin de ça pour passer un cap!
 
 
Que préfères-tu dans ton métier?
 
La création bien sûr, dénicher les tendances et les incorporer dans mes créations mais aussi le contact avec les clients. J'ai vraiment une clientèle extra.
 
 
Ce que tu aimes le moins?
 
Tout ce qui n'est pas en lien direct avec ce qui est énoncé ci-dessus ;-) 
 
 
Et pour finir, les Filles du Bassin, qu'est-ce que cela t'inspire?
 
J'adhère totalement au concept, j'adore les contacts, les échanges, discuter.
Je suis une passionnée dans l'âme mais pas seulement dans le domaine des fleurs.
 
Je suis une manuelle et je dirai que j'adore toutes sortes de loisirs créatifs.
 
J'ai très envie de partager et faire partager ma passion à d'autre femmes.
 
J'ai plein d'idées d'ateliers!
 
Merci Sophie
 
Marie

06:45 Publié dans Un jour une fille | Commentaires (0)

06/04/2014

Un Jour une Fille : Emmanuelle

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Bonjour Emmanuelle,

Peux-tu nous raconter comment tu es arrivée sur le Bassin et quelles sont tes origines?

J’ai des origines…diverses ! Une part de Bretagne, une part de Dordogne… et jusqu’à mes 18 ans en Afrique ! Beaucoup de déménagements, mais aussi une vie rêvée, sous le soleil, dans le désert ou sous les palmiers…

 

Beaucoup de liberté, une vie cool, des microcosmes où tout le monde se connaissait, les enfants et les ados étaient autonomes et sans contrainte !

Et puis, arrivée à Bordeaux à 18 ans, inapte à la ville !

Des rencontres (avec Sophie Puyrigaud et sa famille entre autres !) ont fait que nous nous sommes rapprochés du Bassin, on y est venu beaucoup, en week end, en vacances… Ce Bassin nous attirait comme un aimant : on a déménagé pour de bon il y a quelques années !

 

Comment t'es tu adaptée à la vie du Bassin et d'abord te sens-tu vraiment fille de Bassin et pourquoi?

 

Je retrouve ici un peu de ma liberté africaine (!), un rythme cool qui me convient, loin de l’agitation des villes, et la mer en toile de fond, puisque malgré tous mes déménagements, j’ai toujours habité au bord de l’eau.

Ici, j’ai enfin l’impression d’être « arrivée » ! Je retrouve à la fois un peu de ma Bretagne, un peu d’Afrique et un horizon sans limite...

 

Apparemment tu entames une nouvelle carrière, peux-tu nous en dire un peu plus sur les raisons d'un tel changement?

 

J’ai passé de nombreuses années dans la publicité et le marketing opérationnel, je ne m’amusais plus, trop de stress, pas assez de créativité…

Les métiers de l’esthétique et du bien-être m’avaient toujours attirée, je me suis lancée ! J’ai repris mes études, je me suis formée aux modelages aussi, et je viens enfin d’ouvrir ma « Little bulle »… Je suis bien dans cette relation zen avec mes clientes, travailler dans le bien-être m’apporte énormément. 
En espérant que je puisse apporter autant à mes clientes .

 

Un groupe de filles pour toi à quoi cela peut servir?

 

A échanger avant tout !! En Afrique, la philosophie consiste à accueillir avec joie les nouveaux venus, on les fête, on les invite ! Je n’ai pas toujours retrouvé ça en France, et je trouve ça dommage. Un groupe de filles peut aussi servir à intégrer, à rompre l’isolement des débuts, à partager de bons moments...

 

Qu'y cherches-tu?

 

Je suis plutôt ouverte et communicative, alors des amies et de nouvelles venues j’adore !

 

Que penses-tu lui apporter?

 

Ma bonne humeur et mon énergie, et pourquoi pas mon temps libre pour des ateliers macarons ou autre, ou consacrer un peu de temps pour celles qui n’ont pas accès aux soins des mains ou du visage (et là je pense aux « coquettes » !)...

 

Il en faut pour tous les goûts alors les tiens ce serait plutôt?

 

Vaste !!! Ca va de la plongée sous marine, à la musique - beaucoup, boulimique de lecture, du sport, beaucoup (!), gourmande (pas mal aussi!), bref, je fais tout … à fond !

 

Vous trouverez My Little Bulle sur facebook et Emmanuelle Bouyer Pirioupropose entre autres un soin découverte visage (plutôt peau jeune) à 24€

Pour celles qui aiment buller... c'est magique!

17:48 Publié dans Un jour une fille | Commentaires (0)

04/04/2014

Un Jour une Fille : Sara

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Peux-tu nous dire que quelques mots comment tu es arrivée sur le Bassin et quelles sont tes origines?

J'ai grandi et passé 18 années sur un caillou de l'Océan Indien: l'Ile de la Réunion. Enfance et jeunesse dorées sur des plages sans risque requin à l'époque, les magnifiques couchers de soleil, les randonnées dans ces fabuleuses montagnes accompagnées de leurs rivières et cascades jusqu'à suivre l'amour sur Paris en 2000.

Comment t'es tu adaptée à la vie du Bassin et d'abord te sens tu vraiment fille de Bassin et pourquoi?

Un enfant sur Paris?... Pas question! alors on s'en va! Pour aller où? Tiens, le Bassin d'Arcachon...ça n'a pas l'air mal... et nous atterrissons par hasard sur Lanton. Trois ans plus tard, nous sentant chez nous nous faisons bâtir. 

Ce Bassin qui me rappelle étrangement mon île avec sa succession de petits villages, les gens qui se connaissent tous plus ou moins, l'eau, l'océan et ses plages.

Aujourd'hui l'amour m'a désertée mais je suis toujours attachée à cet endroit, aux gens que j'y ai rencontrés, à la vie qu'il m'offre à moi et mon fils qui y est né. Oui chez moi c'est la Réunion mais je suis désormais une fille du Bassin.

Un groupe de fille pour toi à quoi cela peut servir?

En discutant avec d'autres femmes de tous âges et de toutes conditions, je me rends compte que même bien entourées, celles-ci finissent par se sentir parfois seules et incomprises. Ce groupe est le moyen de partager ses expériences, d'être solidaires. Qui mieux qu'une femme peut comprendre une autre femme?

Qu'est ce que tu y cherches?

Moi, j'aime l'humain... De la bonne humeur, des bons plans, des idées, des rencontres, des fous rires, de bons moments.

Que penses-tu lui apporter?

Ma joie, ma bonne humeur, mon humour, mes idées...

Il en faut pour tous les goûts alors les tiens ce serait plutôt?

Ce que j'aime ce sont les rencontres, n'importe où, n'importe quand: autour d'un pique nique avec les enfants, au cours d'une balade, d'un apéro, sur une plage, lors d'une sortie culturelle type concert, spectacle, pièce de théâtre. Mon moteur: la musique. Je ne suis ni musicienne ni chanteuse mais je l'écoute tout le temps (funk, soul, rock...)

Serais-tu prête à nous proposer un lieu pour notre premier apéro et si oui où?

Habitant Lanton, je propose donc que nous nous éloignions un petit peu de la Presqu'Ïle pour le premier apéro sous forme d'after work à partir de 19h un jeudi soir au wine bar tapas le Loft 33 à Andernos. Date à déterminer pour que tout le monde ait le temps de se rendre disponible.

J'espère que beaucoup répondront présentes à ce premier apéro et que nous passerons un super moment ensemble...

08:18 Publié dans Un jour une fille | Commentaires (0)

01/04/2014

Un jour, Une Fille : Mélissa


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Mon arrière grand-mère avait acheté un terrain et, originaires de Dordogne, nous passions toutes nos vacances au Cap Ferret, dans un mobilhome côté océan, comme de véritables "petites sauvages".

Depuis toute petite le Cap Ferret a été "Mon coin de Paradis"

Après mes études de coiffure, ma première proposition de job fut au Cap ferret et je n'ai pas hésité une seconde. Je voulais venir vivre ici coûte que coûte

 

 

Je suis donc venue m'installer en 2006, J'avais 20 ans.

 

Un des clients du Salon est devenu de plus en plus charmant et voilà... on m'a proposé de partir travailler à Milan mais j'ai refusé et j'ai épousé mon client ;-)


J'ai toujours rêvé d'élever mes enfants ici, la qualité de vie est unique! et je voulais le meilleur pour ma famille

Pourquoi t'es tu intéressée aux Filles du Bassin?


J'ai la chance d'avoir un caractère qui ne laisse pas la place à l'isolement mais au fil des années et des contacts professionnels et personnels, je me suis rendue compte qu'il y avait des femmes très seules, isolées géographiquement, socialement mais aussi certaines en vraie souffrance.

Que peux-tu leur apporter au travers des Filles du Bassin?

Parmi les idées qui fourmillent, je propose de prendre en charge et développer la rubrique "Ateliers des filles". je suis très manuelle et je connais beaucoup de femmes en demande de ce type d'activités. C'est un moyen de partager un petit moment créatif, hors de chez soi, en contact avec d'autres femmes où les échanges peuvent se mettre en place.

Et concrètement?


Et bien j'ai le plaisir d'annoncer que nous lançons notre premier Atelier des Filles sur le thème "Réalisation du Sac à Tarte"!

 

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Le quoi ;-)?


Le sac à tarte... toutes les femmes (enfin presque) se creusent la cervelle pour transporter leur plat à tarte. Et bien voilà, nous apportons la solution mais c'est chacune des filles qui va créer le sien.

C'est très simple!
Il faut du tissu, une machine à coudre et 1 heure de son temps (compter 2 heures le temps de prendre un petit café et de papoter)

Une autre piste d'idées?


Oui, nous voulons sortir certaines de nos "aînées" de leur isolement aussi nous proposons de créer les "Coquettes du Bassin", des petites réunions où nous leur donnerons "un coup de peigne" leur ferons une petite manucure, lirons une histoire et partagerons un goûter. Marie en profitera pour recueillir leurs souvenirs, "la Mémoire des Filles du Bassin". Nous devrions commencer très prochainement.

Qu'as tu envie de dire aux filles?


Nous avons besoin de vous pour recevoir ce type d'initiative chez vous, autour du Bassin mais aussi vos idées, ce serait merveilleux si nos actions se répandaient comme une trainée de poudre. Il y a un besoin, il y a de la demande, il n'y a plus qu'à?

Merci Mélissa

05:59 Publié dans Un jour une fille | Commentaires (2)

28/03/2014

Bonjour Marie

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Fille du Bassin? Comment décrirais-tu ton "appartenance" à ce groupe?

 

Je suis née à Bordeaux et ai passé mes 12 premières années en vacances au Moulleau et au Pyla. Ces années ont été les plus belles de ma vie. Enfants, tribu de 7 et moi la dernière, nous vivions indépendants. Je partais seule par la plage sur la jetée pêcher des trogues, retrouver mes copains et seule la cloche du déjeuner nous faisait rentrer. Après une sieste obligatoire imposée par la grand-mère, nous repartions avec mes soeurs et mes cousins dans de nouvelles aventures.

Mon père avec un petit Arcoa en bois et nous partions tous les 2 à la pêche le matin très tôt lorsque le Bassin est presque figé, que le soleil n'est pas encore chaud mais rase d'une lumière dorée la mer si paisible. J'étais le moussaillon. Je devais défaire et remettre le corps mort, préparer les appâts, vider les poissons et préparer le casse croûte. Et si en fin de saison mon amiral estimait que j'avais bien travaillé, il accrochait une petite ancre dorée sur ma vareuse bleu délavée par le sel. 

Puis un jour, on nous a annoncé que c'était fini. Que nous n'y retournerions plus jamais. La maison avait été vendue, sans concertation. Déchirement total. Je n'ai pas pu y remettre les pieds pendant plus de 10 ans et encore je finissais en larmes. Nostalgie quand tu nous tiens...

J'ai ce tatouage de souvenirs dans ma chair, dans mon sang. 

30 ans plus tard, hasard de la vie ou destin, je vivais à l'étranger et lors d'un court séjour chez mes parents, une amie m'a présentée un "Garçon du Bassin". Amour amour quand tu nous tiens!

J'ai tout lâché et suis venue m'installer sur la Presqu'île où je vis depuis 4 ans et demi, travaille avec mon mari et élève notre petit garçon.

 

Pourquoi ce groupe? Pourquoi maintenant?

 

Je suis passée par différentes phases en qualité de nouvelle venue, des bonnes et des moins bonnes. Je pense qu'il m'a fallu atteindre une certaine maturité pour prendre du recul sur notre vie ici. Si à mon arrivée, j'avais eu un soutien de copines ou de voisines ou de femmes qui partageaient ou avaient partagé la même chose que moi, cela aurait été plus facile. 

Au gré des rencontres de ces derniers mois je me suis rendue compte qu'il y avait de la demande d'écoute, d'entraide, de bons plans, avec des femmes aux attentes multiples en fonction de leur âge, de leur situation personnelle et familiale. Et en face, j'ai vu qu'il y avait plein de femmes qui avaient envie d'aider, de donner, de partager sur des sujets aussi futiles et drôles que sérieux.

 

A qui s'adresse ce groupe?

 

Au femmes, à celles qui vivent de, par, pour, avec le Bassin comme dénominateur commun. Rien que ça nous fait nous retrouver. Mais c'est chacune d'entre elles qui va nous aider à construire cette communauté et cette nouvelle aventure. Il en faut pour tous les goûts et tous les âges. De l'apéro, au tricot, il y en aura pour tout le monde.

 

Comment pouvons-nous participer?

 

Présentez-vous, faites connaître qui vous êtes, ce que vous faites, vos talents découverts ou masqués, vos attentes, envies, idées et si vous êtes prêtes, prenez en charge une activité. Par exemple nous avons une excellente candidate pour prendre en main les "Ateliers des filles" ou encore une autre pour l'organisation des "Apéros mensuels" etc...

 

Et en conclusion?

 

Je suis convaincue que nous recélons des trésors de talents et de bonnes volontés. Il faut plonger, alors plongeons!

Marie